Il se peut que ce soit un hasard, ou peut-être est-ce réellement destiné à moi. Une histoire dont j’ignore l’auteur s’est présentée. Bien que je n’aie pas retenu tous les détails de cette histoire, l’essentiel est demeuré gravé en moi.
Il s’agit d’un homme qui, au cours de son voyage, a rencontré des personnes confrontées à la famine, à des maladies graves, à des conflits et à d’autres situations marquées par l’injustice, la violence et la souffrance. Interpellé par ces réalités, il a questionné Dieu, se demandant pourquoi Il ne faisait rien pour mettre fin à ces souffrances alors qu’Il détient le pouvoir ultime. Finalement, il a reçu une réponse qui l’a profondément marqué : Dieu avait déjà fait quelque chose en le créant, lui.
Nous pouvons nous interroger sur le pouvoir d’une personne agissant seule. Avant de répondre à cette question, permettez-moi de vous présenter brièvement la légende du colibri, dont l’auteur est Denis Kormann. Un jour, un incendie ravagea une forêt. Alors que tous les animaux fuyaient, un colibri se distinguait en allant chercher des gouttes d’eau pour les projeter sur le feu. Un tatou tenta de le convaincre que ces quelques gouttes ne suffiraient pas à éteindre le feu. Le colibri répondit : « Je le sais, mais je fais ma part. »
À travers ces deux histoires, je souhaite transmettre l’idée que chacun de nous peut être la personne que Dieu a créée pour mettre fin au mal dans le monde. Ne sous-estimez pas la puissance des petits gestes. Soyons tous des colibris, et le monde évoluera vers le meilleur.
Il est possible que le nombre de colibris ne soit pas encore suffisant pour constater ce changement, mais au moins chacun d’entre eux éprouvera la satisfaction d’avoir fait sa part.